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Mondo Bizarro

12 septembre 2010

BIENVENUE SUR MONDO BIZARRO

"Vision du monde à travers l'œil cynique et critique d'un simple blogueur..."

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12 septembre 2010

Petite amv faite rapidement chez moi...

Voici le lien de téléchargement vers une petite vidéo que je me suis amusé à faire hier soir : http://www.megaupload.com/?d=FE6KV60Q

Il s'agit d'une amv (anime music video). C'est ma troisième création dans ce domaine et je tique sur les défauts qu'elle contient. XD

9 août 2010

20 ANS...

Je me suis rendu compte récemment que cela faisait vingt ans cette année que j'avais fait connaissance avec l'un des groupes de rock les plus épatants du siècle dernier, je veux bien entendu parler de ACDC !
En effet, en 1990 je découvrais, jeune adolescent ébahis tout dévoué à la cause de feu le Top 50 de ce cher Marc Toesca, le vidéo clip totalement hallucinant de... THUNDERSTRUUUUUCK !!!
Pour moi, ce fut une révélation ! Je n'avais jamais entendu ni rien vu de tel de toute ma jeune vie (à l'époque).
Ce chanteur au look de routier américain avec sa voix de coq châtré m'a immédiatement fasciné, et puis ce morceau de guitare entêtant du nabot Angus et dans une moindre mesure de son frangin, n'arrivait plus à quitter ma tête. Le chauve Chris Slade était aussitôt devenu pour moi le plus grand batteur du monde de l'univers du Cosmos, la basse vrombissante du classe Cliff Williams me donnait des envies de sauter en rythme; c'était comme si cette chanson me parlait, comme si elle me hurlait dans les oreilles "regarde gros nul devant quoi t'es passé durant toute ton enfance !". J'avais le sentiment que tout dans Thunderstruck avait été fait pour moi, comme un puissant choc électrique ayant l'unique but que de me réveiller et me convertir à la cause du hard-rock. Un an plus tard, j'avais les cheveux longs, je portais un T-shirt Guns'n'Roses en quasi permanence et je n'écoutais quasiment plus que du metal. Qui a dit que les adolescents étaient influençables ?

Tiens pour la peine, je me concocte une petite playlist ACDC pour le blog !

19 juillet 2010

COVER TO COVER

Je me suis longtemps demandé quoi mettre dans ma prochaine playlist Grooveshark, puis je suis tombé un peu par hasard sur une reprise du Wish You Were Here de Pink Floyd par Radiohead et là, ça a fait tilt !
L'évidence s'est alors ouverte à moi : faire une playlist composée intégralement de reprises !
J'ai alors commencé à fouiner sur Grooveshark et je suis tombé sur quelques petites perles dont j'ai décidé de vous faire profiter sur mon blog.
Ainsi, j'ai déniché une autre fameuse reprise par Radiohead : Unravel de Bjork ! Etonnante sur bien des points, cette ré-interprétation vaut qu'on s'y arrête et avec une oreille attentive.
Autre trouvaille étonnante, l'immense Patti Smith qui se réapproprie le puissant Smell Like Teen Spirit de Nirvana, Opeth qui offre une version très belle de Soldier Of Fortune de Deep Purple ou encore, le regretté Jeff Buckley qui magnifie le déjà magnifique Creep de Radiohead.
Plus étonnant est la reprise et en live de Bullet The Blue Sky de U2 par Queensryche, ou celle de Drive des oubliés The Cars par Deftones.
Même si l'on n'est pas fan des reprises, il faut toujours garder à l'esprit qu'il s'agit ici pour tous ces groupes de rendre hommage à leurs pères !

8 juillet 2010

C'EST DECIDE, DEMAIN JE VOUE UN CULTE A CE TYPE !

Franchement, y-a des gens sur Terre pour qui la notion de ridicule est inexistante. Prenez ce beau jeune homme dont je place le lien ci-dessous vers l'une des nombreuses et incroyables vidéos où il apparait, j'ai décidé tout simplement de lui vouer un culte ! Et pourquoi donc selon vous ? Regardez la vidéo et si vous ne comprenez pas, je peux plus rien pour vous.

Lien : "Saikyou Pare Parade" et "Panda Neko Dance" par Sanji

Non mais sérieux, ce mec est incroyable !
Non seulement il danse comme un dieu, se déhanchant avec une aisance effrontée, mais on sent qu'il adore ça et qu'il en redemande. Il fait partie de la Brigade SOS francophone, le fan club officiel de La mélancolie de Haruhi Suzumiya (un anime, une série de romans et un manga, pour les incultes).
J'admire vraiment ce type car jamais je ne serai capable de faire comme lui. Non seulement je me taperai bien la honte, mais en plus j'aurai jamais son aisance ni sa prestance naturelle.
Par contre j'ai des doutes sur le fait qu'il se trouve un jour une femme. Ben ouais quoi, vous en connaissez beaucoup vous des demoiselles qui acceptent de sortir avec un type qui danse sur la Panda Neko dance ?

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7 juillet 2010

BOUH, INTERNET VILAIN PAS BEAU !

Non mais c'est vrai quoi ? Sur Internet ce sont que des vilains pas beaux tout méchant-méchant qui arrêtent pas que de nous embêter, nous le gentil et trèèèès honnête gouvernement français. Pfiouuu lala ! Même plus qu'on peut tranquillement être corrompu sans que des journaleux colporteurs de ragots ne viennent dire du mal de nous ! Non parce que, vous savez Mediapart ce ne sont pas des journalistes, non non ! En fait, ils utilisent des méthodes anti démocratiques et on se croirait presque revenu dans les années 30.

Ah la-la, ces politiciens, tous plus incorrigibles les uns que les autres !
Dans l'affaire Bettencourt-Woerth-Sarkozy, l'UMP a trouvé la parade : le vrai coupable c'est Internet !

Petit rappel des faits pour ceux qui auraient passés ces derniers quinze jours planqués au fin fond du désert de Gobi : Éric Woerth, ex-ministre du Budget, actuel ministre du Travail et trésorier de l'UMP, aurait touché 150 000 euros de la milliardaire Liliane Bettencourt pour le financement de la campagne présidentielle d'un candidat de l'UMP en 2007. Ors, selon les récents rebondissements, un président français lambda que nous appellerons Nicolas S. (parce que bon, j'ai pas envi de voir débarquer chez moi la gestapo hein !) aurait lui aussi touché de rondelettes enveloppes et ce, une fois par mois entre 1995 et 2007.

"Cannellonis !" me lance à ma gauche un quelconque ministre d'un certain gouvernement de France.
"On dit calomnies monsieur hein !"
"Ah ? Bon, heu... calomnies alors !"
"Oui, voilà c'est mieux"

Ils sont très forts ces Umpistes pour attaquer direct lorsqu'ils se sentent menacés, acculés et plein d'autres mots qui finissent par "és" (et qu'on résumera par : "on est dans la merde les gars !"). Vraiment très très forts !
Le problème, c'est que derrière, le poids des arguments est égale à environ 0,00001 gramme. Entre un Christian Estrosi qui dit que le média(part ?) à l’origine des principales révélations, lui "rappelle une certaine presse des années 30", un Hervé Morin qui regrette la "compétition effrénée entre la presse médiatique classique et internet""plus rien n’est contrôlé" (comprenez : "où ON ne peut rien contrôler") et un Xavier Bertrand accusant Mediapart d’user de "méthodes fascistes" (et qui se fait du coup attaquer en diffamation par Edwy Plenel, directeur de la rédaction de Mediapart), on touche le fond de la mauvaise foi érigée en art. Manque à l'appel un Frédéric Lefebvre pas avare de connerie et autres propos complètement à l'ouest, puis un Sarko 1er spécialiste de la "phrase du jour copyright Le Petit Journal de Canal +", et je pense qu'on aura bien rigolé ces derniers jours.
Et y-a encore qui disent que si tout merde en France c'est à cause des arabo-musulmans caca beurk ?! Certains devraient vraiment s'acheter un cerveau sur e-bay !

 

4 juillet 2010

LA ROUTE

la_routeJ'avais entendu parler de ce film voici un petit moment, mais après en avoir lu des critiques négatives, j'avais hésité à le regarder. Et puis j'ai franchis le pas un soir en le voyant sur un site de streaming !
Autant vous dire tout de suite que je n'ai eu alors qu'un seul regret : ne pas avoir visionné ce film bien avant ! Pourquoi donc allez vous me demandez ? Parce qu'il s'agit purement et simplement d'un chef d'œuvre. Nous avons ici affaire sans aucun doute au plus magnifique et terrifiant film post-apocalyptique du 7ème art.
Dix ans après une apocalypse dont on ne saura rien à l'exception de ce que racontera un vieil homme dans le film (il y a eut un grand éclair dans le ciel), dans un monde en perdition où toute nature semble avoir disparue, un homme et son fils font route en direction du sud des Etats-Unis.
Pourquoi vont-ils vers le sud ? On ne le saura jamais concrètement mais on imagine qu'ils espèrent y trouver un espoir de continuer à vivre, car oui le monde dans lequel ils évoluent est tout sauf joyeux. Les arbres morts s'écroulent sur leur chemin, des tremblements de terre se déclenchent de manière aléatoire, le ciel est constamment obstrué par de gros nuage noirs et menaçant, la température ne cesse de descendre de jour en jour, la nourriture fait cruellement défaut et à ce titre, certains des quelques rares survivants ont palliés au problème en pratiquant le cannibalisme.
La Route est sans aucun doute l'une des évocations les plus noire qu'il m'ait été donné de voir sur la désolation et le thème de la fin du monde. Le réalisateur John Hillcoat ne nous épargne en rien des agissements des derniers survivants à travers des images glaçantes, telles que ce passage où un groupe d'homme poursuivent une femme et sa fille dans le but très certainement de les manger, ou encore la découverte abominable dans une cave dont je ne dirai rien ici.
Les acteurs Viggo Mortensen et le jeune Kodi Smit-McPhee sont tout bonnement formidables dans leur rôle respectif, qu'ils campent avec justesse et sensibilité. Le père se montre toujours près au pire pour défendre sa progéniture tandis que le fils s'accroche désespérément à son âme d'enfant. L'innocence et la générosité de ce dernier se heurtent d'ailleurs plusieurs fois aux pragmatisme et la violence du premier, comme cette scène poignante où le père dépouille un voleur jusqu'à le laisser nue comme un ver sous les protestations déchirantes du fils, qui désire aider l'homme bien que celui-ci les ait lui-même détroussé quelques minutes plus tôt.

LaRoute_devastation

Les paysages traversés par les deux personnages du film sont à la fois splendides et effroyables. Ce qui les rend d'autant plus impressionnant est le fait qu'il s'agisse de décors naturels. Le film a ainsi été tourné dans pas moins de 60 décors différents dans des conditions climatiques particulièrement difficiles. Ainsi, tout ce que nous voyons à l'écran est réel, il n'y a aucun CGI nulle part ce qui rend, comme je le disais plus haut, les images absolument terrifiantes et magnifiques.
Les réalisateurs et scénaristes américains ont souvent tendances à plomber le final de leurs films par un happy end pas toujours bienvenu. En ce qui concerne La Route, John Hillcoat a sut trouver un juste milieu très touchant, porteur d'un certain espoir mais que l'on devine extrêmement fragile. L'enfant va continuer son périple mais pour combien de temps ?
J'aime les univers post-apocalytiques et pour moi celui de La Route est sans conteste le plus poétique, fascinant et terrifiant que je n'ai jamais vu. Du Grand cinéma ! 

4 juillet 2010

J'AIME LA MUSIQUE...

lightbulb_sun... mais alors vraiment ! Je peux même sans me vanter, dire que je possède une solide culture musicale. Je suis capable de vous parler pendant des heures d'artistes dont 99% de l'Humanité n'a jamais entendu parler de son existence. Dans ces cas-là, les gens me regardent toujours étrangement. Je lis dans leur regard une sorte de "la vache, il m'impressionne !" doublé d'un "il écoute quand même des trucs zarb". Bah oui, j'écoute un peu de tout, sauf peut-être du rap et du classique qui sont deux styles pour lesquels je n'ai pas d'affinités. En effet, chez moi la musique est affaire d'émotion et donc si cela ne me fait rien ressentir, ça n'a aucun intérêt à mes oreilles. Logique !
Je n'arrive pas à me contenter d'écouter un seul type de musique, comme certain n'écoute que du Metal par exemple, c'est franchement mission impossible chez moi. Je suis bien trop curieux de nature et il faut dire que la médiocrité du rock actuel me pousse à aller défricher d'autres horizons. Non, parce que le rock "moderne" c'est quand même environ 60 groupes à la même tronche qui jouent exactement la même chose. Donc, je vais voir ailleurs et je trouve des choses incroyablement fascinantes que l'on n'entendra bien évidemment jamais dans les radios aux ordres des majors comme Skybeurk ou Founradio (oui, j'aime écorcher les noms des trucs que je déteste).
Si vous avez penchés une oreille au player Grooveshark que j'ai installé, vous aurez certainement remarqués que j'y ai mis des trucs pas banales. Ceci ne représente qu'un petit échantillon de mes découvertes, parfois tardives il est vrai, mais défricher ne signifie pas forcément chercher uniquement du récent.flowermouth
Par exemple, j'ai découvert des musiciens très célèbres que récemment, comme les Talking Heads par exemple ou encore Japan que je n'avais jamais écouté jusqu'à ce jour. Il y a des artistes pour lesquels je me demande vraiment comment j'ai pu passer à côté. Prenez Steven Wilson par exemple : j'ai découvert ce mec et l'un de ses nombreux projets musicales, Porcupine Tree, qu'il y a à peine un an en flânant sur un site dédié au rock progressif. Il a juste fallut que je lise que ce type était fan de Pink Floyd pour que j'aille immédiatement télécharger l'album chroniqué sur ledit site. Il s'agissait en l'occurrence de Lightbulb Sun, que je recommande à tout bon fan de prog, un disque tout bonnement magique !
Cela m'a bien évidemment poussé à m'intéresser à ses autres projets, dont le premier : No-man !
Là, nous avons affaire à un mélange de trip-hop, de rock et d'acid-jazz, à des années-lumières de Porcupine Tree. Il faut dire que le bonhomme y officie en tant que musicien et se met donc en retrait alors que dans Porcupine Tree, il y est non seulement le leader incontesté mais également le chanteur. No-Man lui est un duo avec le sublime chanteur Tim Bowness, dont la voix bien que parfois monotone est magnifique. Quoiqu'il en soit, à la vue de ses nombreux projets partant tous dans des directions différentes, il apparait évident que Steven Wilson est un génial touche à tout qui possède une impressionnante culture musicale. No-Man et sa trip-hop et Porcupine Tree et son rock prog, ne sont que le sommet de l'iceberg. Au-delà, il y a l'ambient science-fictionnelle de Bass Communion, le rock psychédélique de IEM, le rock plus classique de Blackfield et également son propre album solo qui tire dans tous les sens, le splendide Insurgentes !
Encore aujourd'hui, j'en suis toujours à me demander comment j'ai pu pendant presque vingt ans passer à côté de Wilson et ces projets multiples ? Y-a des moments où je me dégoute moi-même...

3 juillet 2010

QUESTIONS A DEUX BALLES...

- Pourquoi t'as créé ce blog ?
Parce que j'avais envi de discutailler comme ça, de vous faire partager mes coups de cœurs et aussi de gueules. Parler de mes passions tout comme des trucs qui me pompes l'air. Philosopher sur le sens de la vie (même si tout le monde sait que c'est le nombre 42) et aussi parler pour ne rien dire.

- Qu'est ce qui t'inspire ?
L'actualité en premier lieu, mais également mes passions, mes recherches sur le Net ou ailleurs. J'écris sur des choses qui peuvent m'enthousiasmer, comme un bouquin, un disque, un film, une rencontre, etc... Je peux être aussi inspiré par les observations que je fais autour de moi quotidiennement, ou mes propres pensées philosophique sur tout un tas de choses.

- A quel moment tu écris ?
Hum... Quand j'en ai envi bien entendu. Si je me sens inspiré par quelque chose et que le clavier me démange, alors je pond un texte. Parfois le résultat peut me plaire, parfois je peux trouver ça complètement à chier et ne rien publier. J'écris chez moi devant mon bureau toujours en écoutant de la musique. Je me concentre plus facilement avec de la musique dans les oreilles, ça me détend et me permet d'avoir l'esprit libre et serein. Même si je ne conçoit pas ma vie sans écrire, je ne suis pas ce qu'on pourrait appeler un fou de la plume. Je ne me dis pas le matin au réveil "bon aujourd'hui je vais écrire 17 pages", je ne m'impose pas ce genre de contrainte. Si je suis inspiré, je vais les faire les 17 pages tout comme le lendemain je peux en faire que 2 ou pas du tout. Je n'écris que si j'en ai envi et pas autrement.

- Quel outils t'utilise ?
Bouarf ! J'utilise Canalblog et Gimp pour les retouches d'images... et bien entendu un éditeur de texte (openoffice). Je trouve que c'est grandement suffisant.

- Tu fais beaucoup de recherches pour tes articles ?
Cela dépend sur quel sujet j'écris. Généralement j'évite d'écrire sur des sujets que je ne maîtrise pas, ça m'évite de raconter des conneries et me taper la honte éventuellement XD. Quand j'écris sur un livre ou un disque, il est évident que je l'ai sous la main. Je réécoute le disque tout en écrivant par exemple, ou je parcours le bouquin de nouveau deux à trois fois pendant que je rédige mon article. Quand il s'agit de mes propres réflexions il est évident que je ne fais aucune recherche, puisque celles-ci partent déjà d'observations que j'ai fait au préalable. S'il s'agit d'un sujet trouvé sur Internet, j'essaie de sourcer au maximum et donc, de me renseigner sur le sujet en question.
Et dans la mesure du possible, j'essaie au maximum de corriger les fautes d'orthographes et de syntaxes avant de publier.

3 juillet 2010

New York, New York...

New York avec toi... mais sans moi !

New York, ses grattes-ciels, ses centaines de kilomètres de couloirs de métro, ses SDF exilés de force en Europe, ses rues non-fumeurs... tout ça, tout ça !!
Charmante ville ma foi dans laquelle j'espère ne jamais mettre les pieds si ce n'est par accident. Non, non, je n'ai rien contre New York ni contre les USA de manière générale, mais honnêtement, quand vous voyez ces alignements de bétons à perte de vue ça vous donne pas une envie d'espace vert, de nature, de grand canyon voir même de désert où il n'y a rien mais alors vraiment rien autour de vous à part du sable ? Ben moi si !
Je hais les grandes villes et encore plus les grandes métropoles. Aussi loin que je puisse me souvenir, je n'ai jamais vécu ailleurs quand dans des agglomérations ne dépassant jamais les 15 000 habitants. Enfin non, voici fort longtemps, j'ai résidé cinq ou six mois à Mulhouse, charmante cité alsacienne aussi guillerette qu'un cimetière un soir d'apocalypse (oui je sais, la comparaison est hasardeuse).
Oui donc, je hais les grandes villes !
Mais alors pourquoi l'a mis une photo de New York sur son blog l'autre glandu là ? Me demanderiez-vous... ou pas !
Parce que j'aime les paradoxes et que surtout, je trouve l'image très belle dans sa laideur.
Cette jungle de lumière doit paraître aussi étrange aux yeux d'un indigène d'Amazonie que la jungle amazonienne à un new-yorkais pure jus n'ayant jamais quitté ses rues.
Je ne suis certes pas un indigène d'Amazonie, mais force est de reconnaitre que je n'arriverai jamais à comprendre pourquoi les gens vont volontairement s'entasser dans ces fabriques géantes d'esclaves déshumanisés.
Là où j'habite depuis quelque chose comme 25 ans, je n'ai besoin que de vingt minutes de marche à tout casser pour trouver la première forêt. A New York, il doit exister des personnes qui n'ont surement jamais vu de forêt de leur yeux propres.
D'un certain côté, je trouve ça effrayant de ne connaître pour environnement que le béton et le bitume...

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